Découverte des lieux ~~ vous pouvez vous y joindre

Kaïka s'arrêta, fixa le groupe de personne, puis sourit, et, se dirigent vers Elz :
-Aucun soucis, ce ne sont que des étudiants. Mais je ne les connais pas, ils ne sont pas du même cursus. Mais, pour te rassurer une dernière fois, leur odeur montre 4 humains et un ange. Oui, on ne voit pas ses ailes. Il doit être retardé dans sa croissance.
Kaïka se remit en marche, d'un pas léger, envoyant balader de nouveau les cailloux et canettes qui traînaient par-terre. Le vent était frais et venait du nord. Il avait traverser la mer et sa plage de sable fin, et apportait ses effluves au nez de Kaïka. Cela lui rappela des souvenirs... Ceux de sa mère et elle jouant dans le sable, à s'éclabousser d'eau et à jouer aux raquettes de plage. Tant de si joyeux souvenirs, à l'époque où son père n'était pas ivre.
Sa tête lui tournait, comme à chaque fois qu'elle pensait trop à sa mère. Prise d'un vertige, elle tomba sur les genoux, écorchés à vif par le bitume. Elle respirait fort et avait mal au coeur.

Il acquiesça en souriant, sans quitter le groupe des yeux, cela lui faisait bizarre de voir des Humains discuter aussi calmement avec un Ange.
Il reprit sa route, toujours en suivant la Chimère, pensif, comme à son habitude. Il frémit quand un vent frais vint à lui, ce vent, ses odeurs... Elles donnaient une impression de déjà-vue à Elz, il essaya de se remémorer quelque chose, n'importe quoi, en vain. Il rentra ses mains dans ses poches, sa tête fixant le sol, il continua de marcher.
En redressant la tête, Elz vit que Kaïka titubait, il accéléra le pas et vit qu'elle avait le teint pâle, subitement, elle tomba. Elz qui était juste à côté l'entendait respirer fort, Kaïka n'allait pas bien. Ne sachant pas trop quoi faire d'autre, il s'agenouilla et la pris dans ses bras, son coude sous la tête de la Chimère et l'autre bras sous ses jambes, Elz constata qu'elle saignait des genoux. Il regarda autour de lui, cherchant quelqu'un à qui il pourrait demander de l'aide et se souvint du groupe d'Humain et de l'Ange, il se précipita, le plus vite qu'il pouvait vers eux et dit d'une voix paniquer qu'Elz essayait de calmer :
Elle est tomber par terre.. Elle s'est blessée aux genoux et respire fort ! Je ne sais pas ce qui se passe... Aidez nous ! Serrant les dents, il espérait que ses jeunes allais les aider.
Ils lui indiquèrent un bâtiment où se trouvaient des médecins. Elz, en voyant que le bâtiment n'était pas tout prêt, recommença à courir et déploya ses ailes puis s'envola.
Peu de temps après, ils étaient arriver devant le bâtiment, il se déposa à terre et entra. Il expliqua de nouveau ce qui c'était passer à un médecin.
- Suivez moi. dit celui-ci.
Elz le suivi, la Chimère toujours dans ses bras, ce n'est pas qu'elle était si lourde, mais au bout d'un moment Elz avait mal aux bras. Ils entrèrent tout les 3 dans une salle et l'Ange déposa Kaïka sur un lit d'examen.

Il n'avait pas quitter la Chimère depuis leur arriver à l'hôpital, Elz observait les va et vient des infirmières, des Médecins et des visiteurs dans les couloirs, et quand un Médecin rentrait pour s'occuper de Kaïka, il reportait toute son attention sur ceux-ci, craignant qu'il ne se passe quelque chose d'autre. Il s'installa sur une chaise, juste à côté du lit où était allongée la Chimère.
Plus tard dans la journée, deux infirmières était venu faire un bilan de l'état de Kaïka, quand celle-ci se réveilla, Elz se leva subitement de sa chaise et s'approcha du lit. Il vit Kaïka ouvrir les yeux et observer autour d'elle puis elle posa son regard sur l'Ange et lui attrapa le bars, Elz, rassurée que la jeune Chimère aille mieux se laissa faire et sourit.
- Je ne pouvais pas te laisser par terre, comme ça, tu te serais vu... De plus j'ai des dettes envers toi, et te regarder souffrir sans rien faire, en attendant que sa passe, je ne pouvais pas le faire. dit l'Ange sur un ton doux, très légèrement irrité en imaginant laisser quelqu'un agoniser par terre sans ne rien dire ou ne rien faire.
L'important c'est que tu te sente mieux. son ton était maintenant calme et posé. Pourtant il se demandait pourquoi les souvenirs de la mère de Kaïka la faisait autant souffrir, sachant qu'elle ne lui répondrait pas, il préféra ne rien ajouter et écouta les infirmières ainsi que le médecin sortir en discutant des potins du jour.

Kaïka ne sût pas quoi répondre, alors elle usa de ses sourires angéliques. Comme elle le redoutait, elle se sentait encore plus redevable maintenant qu'il l'avait aidée. La jeune Chimère se sentait un peu bête d'avoir dit que tout ça été dut aux souvenirs de sa mère, car elle donnait d'elle l'image d'une fille à maman, fragile, vulnérable. Ce qui, pour le plus grand malheur de certains, était en partie faux. Malgré cette grande fissure dans son coeur, profonde et sûrement incurable, Kaïka était forte de personnalité, elle l'a montrée lors de son entrevue avec son père, mais tout de même en partie douce et frêle.
Elle observa un instant la chambre d'hôpital dans laquelle elle se trouvait. Assez spacieuse, aucun "colocataire", un plafond bas où des spots éclairaient d'une lumière blafarde, parfaite pour ne pas blesser les yeux des pauvres patients, des murs séparaient en deux couleurs, un vert pâle et un blanc profond, et le sol, propre, d'une matière à qui elle ne sut donner un nom, simple, de couleur blanc. En somme une jolie, enfin potable tout du moins, chambre d'hôpital.
Se tournant vers le Docteur, elle dit :
- Je suppose que je peux sortir dès maintenant ?

Elz, tu pourrais faire le Docteur ?)

Le docteur se retourna et fixa quelques instant Kaïka puis il observa attentivement sa fiche de soin en jetant des regards discret vers sa patiente. Il déclara finalement.
- Oui, mais je vous conseil de faire doucement et que si vous vous sentez fatiguée, faites une pause sans forcer. le médecin regarda une dernière fois la Chimère et l'Ange puis alla s'occuper d'autres patients.
Elz se demandait pourquoi Kaïka était pressée de sortir, peu être parce qu'elle n'aime pas les hôpitaux ? Lui non plus d'ailleurs, il ne supportait pas de voir un aiguille et encore moins pour faire une piqûre, il frémit. Il se dit maintenant qu'ils reprendraient leur route vers le pensionnat de Kaïka, Elz continuerait de la suivre puisque il n'avait pas la moindre idée de l'endroit où ils se trouvaient. A part le fait qu'ils étaient dans un hôpital, Elz ne savais rien de plus.
Il regarda la chimère descendre du lit et se préparer pour ressortir, elle avait hâte d'être dehors et sa se voyait, quand elle fut prête, ils sortirent tout deux et reprirent leur route tranquillement. Plus ils se rapprochèrent du pensionnat, plus il y avait de monde. En observant les gens aux alentours, Elz repéra une personne qui les fixait, Elz ne le voyait pas bien mais il réussissait sans mal à discerner ses yeux, très lumineux, ils ne se détachèrent pas de la Chimère et de l'Ange.

Kaïka lui attrapa sa manche se qui tira Elz de ses pensées et se tourna vers la Chimère qui lui demanda ce qu'il allait faire après l'avoir reconduit à son internat. Elz répondit :
Et bien... Je n'en sais absolument rien... Surement essayer de me trouver un endroit où vivre. Et me souvenir.continua t-il d'une toute petite voix.
Elz vit que la Chimère se tourna dans la direction où il avait vu quelque chose les fixer, il se retourna également.
La Chimère et l'Ange regardaient le même endroit, ce même "quelque chose" qui les observait. Elz se sentait observer et il n'aimait pas ça, de plus il ne voyait plus où était l'"ennemi" il se sentait vulnérable, quand soudain, ce qui les fixait arriva rapidement devant eux, vêtu d'un long manteau noir et d'un chapeau de la même couleur cachant une grande partie de son visage.
Surpris, Elz se plaça rapidement devant Kaïka, il sentait qu'il devait se méfier. Il ne quitta pas l'étranger du regard, ni l'un ni l'autre ne bougea. Tendu, Elz serrais les dents et fini par déployer totalement ses ailes sombre et les dressa vers le ciel de toute leurs hauteur afin de paraître plus grand et d'intimidé la personne en face d'eux.
Cela ne semblait pas marcher, on pouvait discerner un sourire au coin des lèvres de l'inconnu, même si Elz voyais bien que sa technique d'intimidation ne marchait pas, il resta comme ça, au moins si il y avait un problème, il pourrais rapidement s'éloigner avec Kaïka. Les secondes ressemblaient à des heures durant le silence planant et la tension presque palpable entre Elz et l'étrange inconnu.