Découverte des lieux ~~ vous pouvez vous y joindre

Depuis qu'il était arriver en ville, il cherchait quelqu'un, n'importe qui, afin de lui demander où il était, quel était cet endroit. Sur le qui-vive, les sens en éveille, il marchait prudemment dans la cité, sa main sur le manche de sa dague, prêt à la dégainer et à se défendre. Il n'avais pas peur, juste anxieux de ce qu'il pourrait trouver dans cette ville sombre. Pensif mais toujours alerte, il essayait de se souvenir de son passé, depuis ce fameux moment où il s'était réveiller, seul, il n'avait croiser personne et ne se rappelais de presque rien...
Soudainement, une bourrasque le heurta de plein fouet, il se souvint alors qu'il était torse nu et qu'il avait froid. Il s’arrêta dans une ruelle, leva les yeux et vit des vêtements étendu entre 2 fenêtres d'immeuble sur une ligne à sécher le linge, il prit sa dague d'un air sûr et la lança en direction de la ligne, la lame aiguiser du couteau coupa d'un trait net la ligne et tout le linge tomba à ses pieds, il rattrapa sa dague en vol et la mis dans sa ceinture. Il fouilla dans le tas de vêtements et trouva un t-shirt et une veste en cuir, il fit des trous dans le dos des habits et les enfila avec quelques difficultés. Subitement, il entendit un bruit qui venait rapidement en sa direction.

C’était le jour de visite à son père. Kaïka devait se rendre à Cyclonia, même si cela ne lui plaisait guère. Pourquoi ? Parce que les gens de l’Eden et ceux des Abysses n’ont pas la même odeur, et un étranger se repère facilement en territoire « ennemi ». Pour masquer son odeur et donc éviter de se faire attaquer, Kaïka s’était parée d’un manteau de cuir appartenant à son père, qu’il avait oublié une fois chez sa mère, ne l’ayant jamais repris.
Elle marchait depuis une heure déjà quand un grand panneau/banderole ornementé de spirales dorées se tenait bien fier au-dessus de sa tête, indiquant la ville devant elle : Cyclonia.
Elle posa un premier pied, mais Kaïka resta en suspend, entendant de drôles de bruits. Cela lui rappelait d’horrible souvenir. La mort de sa mère, ses ailes plongées dans un lac de sang, et elle, qui avait elle aussi frôlé la mort. Mais surtout… Qui était ce jeune homme qui l’avait sauvé des griffes de ces vampires ?
Devant elle, un garçon venait de voler des vêtements. Elle pencha la tête de côté : Il avait vraiment l’air paumé.

Il se tourna en direction du bruit et vit la petite Chimère. Rassuré de ne pas être tomber sur une autre créature beaucoup plus féroce, il se détendit et sourit légèrement, il s'approcha alors de deux pas de la Chimère et lança :

C'est un endroit dangereux pour quelqu'un comme toi. dit l'ange.

Il ne la quittait pas des yeux, finalement il se demandait si ce n'était pas une ruse pour endormir sa vigilance et glissa discrètement sa main sur le manche de sa dague histoire de se sentir rassuré. Il réfléchissait également dans quel direction la semée si elle s’avérait être une trop dangereuse adversaire.
En jaugeant la Chimère et son visage angélique il se dit qu'elle ne devais pas être du coin.

Tu n'as pas l'air d'être d'ici. Que viens-tu faire dans cet endroit perdu ?

Son regard trahissait malgré lui son incertitude, maintenant il était perdu et en plus il se retrouvait face à quelqu'un qui ne paraissait pas connaitre les lieux et à qui il attendait, un peu tendu, la réponse.

Kaïka s'était approchée du garçon, et ses réflexes animales resurgirent : Elle se mit à le renifler, sans bruits, à une distance d'environ 15 centimètres. L'odorat d'un loup étant très perçant, elle recula vivement quand elle sentit l'odeur assez nauséabonde qu'il dégageait.

Il s'est pas lavé depuis combien de temps ce mec ?!

Elle fixa le garçon de ses grands yeux ambres, puis vit son manque d'assurance. Il avait bel et bien l'air perdu.

- J'ai survécu plusieurs fois à passer par ici, et puis je ne suis pas en sucre, malgré mes 15 ans !, rétorqua-t-elle.

Kaïka remarqua le mouvement de l'inconnu. Elle fronça les sourcils, et, sur la défense, mit son pied en position de sprint. Son point fort : La vitesse et l'endurance. Elle pouvait facilement le désarmer.
A sa question, elle montra son plus beau sourire, mais moqueur :

- Parce que tu es d'ici toi peut-être ?! Tu as l'air plus paumé qu'une taupe sur la plage de Cyclonia ! Et ce que je viens y faire ne te regarde pas.

Il eu un mouvement de recule quand la Chimère s'approcha pour le renifler, il n'était pas vraiment à l'aise et cela se voyait très bien ! Au moment où elle fronça le nez en reculant, il prit compte de sa propre odeur et la trouva répugnante, en effet, il put apercevoir de la vielle boue sécher sur son pantalon ainsi que quelques touffes d'herbes.
Il se concentra à nouveau sur la fille quand elle lui répondit, sur le coup il ne la croyait pas, en survolant les lieux il avait vu d'énormes créatures et il se demandait comment une petite Chimère âgée de 15 ans pouvait leur tenir tête. Malgré le fait qu'elle se positionna pour fuir, il ne préféra pas lâcher son arme, il se sentait beaucoup plus rassuré en la tenant même si il ne souhaitait pas l'utiliser comme ça.
A la remarque de la fille, il fronça les sourcils, mais elle n'avait pas tord, il ne savais pas lui même où il se trouvait ni ce qu'il pouvait bien faire, il décida donc, à son grand regret lui demanda :

Je suppose donc que tu sais où nous sommes.. Comment se nomme cet endroit ? il dit ça sans trop articuler et d'une petite voix.

Kaïka se demanda où il avait bien put se traîner pour être recouvert de boue et d'herbes ; probablement les collines un peu en haut de la plage. Bizarrement, Kaïka connaissait assez bien Cyclonia, car elle et sa mère venait souvent jouer et faire de magnifiques châteaux de sables sur la plage, protégées par son père qui masquait leurs odeurs.

C'est vrai que Kaïka avait mentit, si elle avait échappé maintes fois aux vampires et autres créatures obscures, c'était grâce à ce jeune inconnu qui la mettait en lieux sûrs à une vitesse phénoménale. C'était de là que Kaïka s'était spécialisée dans la vitesse; elle s'entraînait d'ailleurs tous les jours.

Heureusement que je suis une Chimère, sinon je n'aurais pas entendu ce que tu as dit. Et pour répondre à ta question, nous sommes à Cyclonia, ville soit-disant calme des Abysses.

Elle entendit les même bruits qu'auparavant. Les vampires. Sa pire terreur. Prise d'un frisson lui parcourant l'échine, elle piqua un petit sprint pour se mettre derrière l'inconnu. C'était montrer ses faiblesses, mais elle préférait ça à mourir. Et tant qu'à faire, si les vampires venaient dans leurs direction, elle pouvait toujours courir dans un lieu sûr, cachée par la taille plus grande du garçon.

Cyclonia. se répéta t-il comme pour le graver dans sa mémoire, se nom lui disait quelque chose, mais il n'arrivait à se souvenir quoi ce qui ne faisait que le frustrer d'avantage.
Perdu dans ses pensées, il n'avant pas entendu les bruits qui on fait venir la jeune Chimère derrière lui, il secoua la tête pour reprendre ses esprits et il se tourna en sa direction pour demander ce que c'était, mais au même instant, du coin de l'oeil, il vit un petit groupe de personne. Il fit volte-face, ils étaient 3 et semblaient fort. La main crispée sur le manche de sa dague il sentait qu'il devait se méfier, même plus, si même la Chimère qui disait être plus forte que les sombres créatures de ses lieux allait se cacher derrière lui, ceux-ci devaient être redoutable et craint par tous. Si il ne voulait pas être tuer, il devait fuir.
Le groupe de Vampire s'approcha alors en marchant de l'Ange et de la Chimère.
Par pur reflex, Elz sortit sa dague et la pointa vers eux, il ne paraissait pas du tout sur de lui car le groupe des vampires, en s'approchant de plus en plus près, Elz arrivait à voir leur musculature et, à son grand désespoir, le bout de leurs croc qui dépassait de leurs lèvres.

(Désolée, je suis sur ma ds donc je fais court)
Kaïka ouvrait de grands yeux ronds. Elle les avait déjà vus, lors de cette nuit atroce.
-Des Coupeurs-d-Ailes..., murmura la jeune Chimère. Des vampires sanguinaires, qui se régalent des anges en particulier, mais s'ils ont trop faim ils peuvent s'attaquer à n'importe quoi. Ils vivent par petites bandes. Une fois qu'ils ont mordu un Ange, ils lui coupent les ailes...
Kaïka avait les larmes au yeux, c'était ce qui était arrivé à sa mère.
Dans son instinct de survie, Kaïka bondit sur les épaules de l'inconnu, puis de maisons en maisons pour arriver sur les toits. Dans cette action, elle lança au jeune homme un "désolé" plaintif.

(Pas grave)
C'était à son tour d'écarquiller les yeux, il n'avait jamais entendu parler de Coupeurs d'Ailes, même dans ses souvenirs effacés. Il sentit soudain un poids sur ses épaules et l'instant d'après il vit la petite Chimère sauter sur un toit et partir à toute allure, Elz se dit qu'elle avait raison de fuir, et sans même rengainer sa dague il déploya ses grandes ailes et fit un grand coup de vent pour les faire reculer plus loin ou même tomber, ce qui ne marcha qu'à moitié : les Coupeurs d'Ailes n'avait même pas glisser, ils avait juste reculer d'un ou deux pas.
Pris au dépourvu, il se tourna aussi vite qu'il pu et pris de l'élan avant de s'envoler, mais un des Coupeurs lui avait attraper le pied, Elz le secouait le plus possible, en vain, la créature restait accrocher, prête à le mordre. Elz se rappela qu'il tenait sa dague, il la planta alors violemment dans la main du Vampire qui lâcha aussitôt le pied de l'Ange.
Libérer du poids de son assaillant, il prit de la hauteur pour dépasser les nuages et se déplacer en toute discrétion.
Il redescendit à terre, plus tard, le soleil commençait déjà à décliner. Elz était de nouveau seul mais au moins il savais à peu prêt où il était et à qui il risquait d'avoir à faire.

Kaïka s'en voulait de l'avoir laissé face à ces Coupeurs d'Ailes, en sachant que c'est un ange, mais après tout, se disait-elle, il était plus âgé et armé.
Kaïka se retrouvait de nouveau seule pour aller jusque chez son père. Enfin, s'il n'était pas en train de picoler avec une bande de potes aussi écervelés que lui.
Elle se remis donc à la recherche de sa propriété, en sachant qu'elle n'y allait que tous les trois mois.

(encore sur ma ds --')

Il reprit sa route, errant dans la ville, l'oreille aux aguets pour ne pas être à nouveau attaquer par des Coupeurs d'Ailes, il restait cependant pensif et s'exprimait à voix basse.
Cette fois c'est sur. ce disais t-il. Il me faut une arme, quelque chose qui me serais vraiment utile... il sortit de ses pensées, releva la tête et fixa quelques instants le ciel : il lui fallait un abris, une maison, une grotte... n'importe quoi où il pourrait passer la nuit.
Il shoota dans un caillou et continua de marcher en ruminant l'attaque de ses Vampires spéciaux, Elz frissonnait rien qu'à l'idée de les croiser à nouveau, lui n'avait pas d'odorat hyper développer pour sentir à des kilomètres à la ronde l'odeur d'un ennemi.
Il s’arrêta devant un bar et ce dit que là, il serais surement tranquille, de plus les vapeurs d’alcool -qu'il arrivait à sentir depuis l'extérieur- masquerait sa propre odeur. Il entra, pris une place à une table, seul, juste devant le comptoir. Ses ailes ne lui facilitait pas la tache pour s’asseoir mais il parvint finalement à se placer à son aise. Quand la serveuse -une créature qu'Elz ne connaissait pas- vint prendre sa commande, il demanda un verre de rhum, la serveuse alla lui chercher et lui ramena quelques instants après sa commande.
Elz fixait son verre d'un regard sombre, mossade et fatigué.

(Un verre de rhume ? C'est pas plutôt du rhum ? XD)

Kaïka avait faim. Kaïka avait froid. Kaïka se sentait sale, de l'intérieur comme de l'extérieur. Abandonnait quelqu'un, même plus vieux qu'elle, dans les crocs de Coupeurs D'ailes, en sachant que c'est un ange, et sale à l'extérieur car elle dut passer dans la cheminée d'une maison pour pouvoir reprendre sa route. Elle faisait presque peur, car ses magnifiques yeux étaient entourés de suie noire, les rendant encore plus captivant, et de petites canines ressortaient de sa bouche barbouillée. (croc de louve, pas de vampire hein )
Elle passa devant un bar assez remplit, et parmi toutes ces odeurs mâles, 2 se détachaient largement : Celle de l'inconnu, fraîche dans sa tête, et fraîche dans le lieux, et celle de son père, qu'elle reconnaissait facilement. Elle poussa la porte transparente et se faufila à travers les brutes épaisses peuplant le bar. Elle fit semblant de ne pas connaître l'inconnu, ne le regarda pas, et se dirigea tout droit vers son père. Elle s'arrêta net, le fixa avec des yeux colériques, puis lui foutu une baffe griffue.
- T'avais promis., fit-elle simplement avant de s'asseoir sur un tabouret, la tête dans la paume de sa main.

(Oops )

Elz avait son index poser sur le dessus du verre et en faisait parfois le tour en écoutant discrètement les merveilleuses discutions entre ivrognes, un de leur débat à bien même faillit finir dehors, en bataille générale, heureusement que les videurs était plus trapus que n'importe qui à l’intérieur du bar. Après s'être calmer ils reprirent une autre discussion, désormais Elz savais que la bière blonde n'était pas brune !
Il soupira et vit la porte s’ouvrir, il leva les yeux dans cette direction et par sa grande surprise, il vit la Chimère, la même petite Chimère qui l'avait aider puis abandonner à ses Coupeurs d'Ailes. Voyant qu'elle ne l'avait pas vu, il la regardait discrètement, en se demandant ce qu'une fille de 15 ans venait faire ici. Il l'observa se diriger vers un des ivrognes -un de ceux qui avait faillit se battre- et lui asséner une baffe, griffes sortie. A cet instant, Elz se retourna vivement et fit comme si de rien n'était. "Pourquoi à t'elle donner une baffe à ce gars ??" se demandait Elz. "Il va la réduire en charpie !". Mais voyant que la jeune Chimère avait l'air triste, la tête entre ses mains, Elz se dit qu'elle devait connaitre cet homme.

Le père de Kaïka se leva vivement, l'agrippa par le bras en grommelant un "vient avec moi", puis ils disparurent dans l'arrière cuisine.
- Petite sotte ! Tu te rends compte que tu viens de me ridiculiser en publique !?
- Je m'en fou ! T'avais promis ! De toute manière, depuis que maman est morte, tu ne fais qu'être soul ! J'en ai ma claque !
- Tu vas me parler autrement ! Je suis ton père quand même !
- Nan. Mon père n'est pas un ivrogne. N'essaye même plus de me parler, je me débrouille mieux sans toi.
La Chimère ressortit, les larmes aux yeux, les poings serrés, et jeta un regard plein de colère vers l'inconnu. Elle articula quelque chose, se doutant qu'il ne comprendrais pas mais tant pis : "Bataille dans 2 minutes. Pars si tu veux pas te faire démolir la gu****. Ah, moi c'est Kaïka."

Elz ne préférais maintenant plus assister la scène bien qu'il l'écoutait en fixant son verre toujours remplis, les deux mains poser dessus.
Soudain, Elz entendit un siège reculer avec violence, l'Homme que la Chimère avait gifler s'était lever. Elz devina ensuite qu'ils s'était mis à l'écart car il n'entendait presque plus leur conversation, enfin... Leur dispute.
Quand Elz entendit la porte de derrière s'ouvrir et qu'il reconnaissait la voix de la Chimère, elle semblait pleurer, Elz se retourna pour la voir, il avait raison, elle pleurait. Il s'étonna quand elle le regarda d'un oeil sombre et qu'elle lui dit quelque chose juste avant de sortir. Il n'avait pas tous compris, seulement certains mots : Bataille ..... Pars .... Démolir ........... Kaïka.
Il se les répéta intérieurement et quand il compris, il se leva brusquement de sa chaise, bu cul-sec son verre et sortit également du bar.

Kaïka avait raison : Une bataille éclata 2 minutes après, entre deux personnes qui se parlaient méchamment depuis quelques temps déjà. Kaïka, étant Chimère, avait réussit à capter l'essentiel de la conversation pendant qu'elle était assise, et pendant qu'elle se disputer avec son père. Heureusement, elle était sortit avant que tout le monde se tape sur la tronche. Elle regardait le "spectacle" à l'entrée du bar. Son père, ivre, et voulant passer sa colère, s'était joint à la bagarre. Kaïka soupira. Il était inchangeable. Il ne lui restait plus qu'à rentrer au pensionnat, puisque son père était incapable de s'occuper d'elle.

Avant de reprendre son chemin, elle regarda l'inconnu, qui avait visiblement compris son message puisqu'il était dehors.
- Pourrais-je savoir ton nom ? A moins que tu ne soit pas un gentleman et que tu ne te présentes pas.

Une fois sortit, il vit la Chimère qui regardait en direction de la porte, il se retourna et vit également d'une bataille s'était déclarer, Elz se demandait comment la Chimère avait deviner ça. Sa tête lui tournait un peu, il n'avait jamais bu d'alcool et ce verre était mal passer.
Quand Kaïka le regarda et lui demanda son nom, il répondit :
Je m’appelle Elz, Elz Kraonn. il regardait la jeune fille quelques instants.
Tu était venue pour le voir ? Ton père. Elz fit une pause, vraiment, il n'aurais pas du boire et le regrette déjà. Que va tu faire maintenant qu'il n'est vraiment plus en état..? demanda l'Ange d'un ton doux malgré sa voix changeante à cause du rhum.

Kaïka se retenait de rire, une main devant sa bouche, mais elle finit par éclater de rire.
- Ahah, ahhha, aaah ahah ah.. Tu verrais ta voix ! Tu n'as jamais but d'alcool ?! Ralala, t'es pas un vrai mec toi ! Ahahaaa. Bref, oui j'étais venue le voir, mais comme je le pensais, ça n'a servit à rien. Et maintenant, ce que je fais, c'est bien simple, je retourne au pensionnat, fit-elle sur un ton sec.
Elle remit la capuche de sa cape sur la tête, passa son bras sur la figure pour se débarbouiller, puis se tourna vers Elz, un magnifique sourire aux lèvres.
- Ravie de t'avoir rencontré, Elz. Je suis Kaïka Ogaraki.
A ces mots, elle partie.

Quand la Chimère se mit à rire, Elz se sentait vexer, il fronça les sourcils mais ne pu s'empêcher de sourire puis il reprit un ton sérieux, enfin le plus sérieux qu'il pouvait.
Non, jamais. avoua t-il Ou du moins je ne m'en souvient pas... il observa la Chimère remettre sa capuche, se débarbouiller un peu puis elle lui sourit.
J'en suis ravi égalm..*trou de mémoire*....ent.
Puis il la regarda partir, il ne bougea pas pendant quelques instant. il se décida finalement à repartir, il fit 6 pas dans la direction opposée à celle de la Chimère avant de s'écrouler au sol. Il se redressa en s'aidant de ses mains et alla s'adosser au mur le plus proche, les genoux replier contre son ventre et sa tête poser dessus.

Kaïka qui était déjà à quelques mètres entendit soudainement un choc, elle ressentit de légères vibrations dans le sol. Elle se retourna vivement, puis vit Elz étalé sur le sol. Elle se précipita en courant vers lui, mais entre-temps il s'était adossé à un mur. Elle s'approcha de lui, le regardant avec de petits yeux ronds. Elle n'avait jamais vu un homme résistait aussi peu à l'alcool.
Kaïka posa délicatement sa main sur le front de l'Ange. Il était brûlant, au bord de la transpiration : de la fièvre. C'est pas possible que ce soit juste son manque de résistance à l'alcool qui fasse ça... Allergique peut-être ?
Dans son grand élan de bonté et surtout d'instinct "maternel", elle agrippa Elz, passa sa tête sous son épaule et le souleva, difficilement c'est vrai, mais elle y arriva. Elle boitait, ayant quelques difficultés à le transporter. Elle parvint tout de même à l'amener jusqu'à une maison proche, chez une gentille dame qui l'avait aidé auparavant.
- Madame Ywena, pouvez-vous vous occuper de lui ? Je crois qu'il fait une réaction allergique à de l'alcool.
La dame acquiesça et aida Kaïka à transporter Elz sur un lit.

Dans les vapes, il sentit la Chimère revenir vers lui et l'aider à se relever, elle le transportait quelque part, même si Elz aurait voulut se faire moins lourd ou même vérifier que c'était bien Kaïka, il ne pouvais pas. A un certain endroit, ils s’arrêtèrent. En entrouvrant les yeux au maximum qu'il pouvait, il vit une maison et une femme, trop épuisé, il referma les yeux. Elz entendit vaguement quelqu'un parler puis ils avancèrent à nouveau et il fut installer sur un lit. Elz pensait, rêvait, enfin il était ailleurs, il ne se sentait vraiment pas bien et, en faisant la grimace, sourcils froncé et lèvres crispés, il attendait.
La femme l'examina sous toute les coutures, le fit tousser, lui tâta le ventre, les bras. Quand elle savais à peu près ce qu'avait l'Ange, elle prépara une mixture avec des plantes et d'autres choses. Une fois la préparation fini, elle la fit boire à Elz.

Un peu plus tard, Elz ouvrit les yeux, il se sentait un peu mieux. Il n'avait plus de fièvre, plus mal au ventre et ses idées se bousculaient beaucoup moins dans sa tête. Il tourna la tête et regarda la femme d'un air reconnaissant puis dirigea son regard vers la Chimère, il dit d'une petite voix :
C'est toi qui m'as conduit ici ? il souriait doucement. Merci beaucoup.

Kaïka regardait Madame Ywena faire, et parfois elle pensait ne pas vouloir être à la place de Elz.
Heureusement que Elz était un peu dans le pâté, car la vue de cette mixture était peu ragoutante, mais elle soignait, c'était déjà ça.
Kaïka était restait pendant 3 heures aux côtés de Elz, qui lui avait dormit tout ce temps. Elle remercia également Madame Ywena d'un signe de tête, puis se leva, s'étira et, s'adressant à Elz :
- Barf, de rien, c'est pas grand chose. Ah, je suppose que j'ai pas besoin de te ramener chez toi, si ?

Non tu n'as pas besoin, je n'ai pas de chez moi. dit-il sur un ton de reproche, pas contre la jeune Chimère, non, il se reprochait lui-même de ne pas se souvenir si il avait une maison, et où elle se trouvait.
Il s'assit, toujours sur le lit et posa sa main sur sa tête comme pour s'assurer qu'elle était toujours là. Il se sentait de mieux en mieux et remercia la Femme qui l'avait soigner. Il posa sa main sur le lit et se releva et resta un peu immobile. Il tourna la tête vers Kaïka et lui demanda :
Tu retourne toujours à ton pensionnat ? Je peu t'accompagner, si tu veux. même si il pensais qu'elle refuserais, il demanda tout de même, par pur politesse, Kaïka l'avais quand même sauver plusieurs fois alors qu'il ne lui avait rien demander et qu'il ne se doutait pas du danger. Elz avait un, même plusieurs, dettes envers Kaïka.

Pas de chez lui.....?
Elz intriguait de plus en plus la jeune Chimère. Kaïka pensait que ce serait dommage de s'en séparait tout de suite. Eh oui, la curiosité est un vilain défaut.
- Oui, de toute manière je n'ai nul part où aller ailleurs... Et.. Si tu n'as que ça à faire et si ça te dérange pas, je vois pas pourquoi je refuserait, fit-elle en souriant.
Elle passa la petite porte, que Elz aura sûrement du mal à passer sans s'accroupir, puis remercia une dernière fois Madame Ywena, puis sortit par une autre porte donnant sur une rue plus "sûre".
Sur le chemin, elle ne parlait pas, elle choutait dans tout ce qui venait se mettre devant son pied : en bref, des idées se bousculaient dans son esprit.

Il sourit, le chemin qu'ils allait faire lui permettrait de découvrir les environs.
Je te suit. Avant de sortir, Elz remercia encore une fois la dame puis se dirigea vers la porte, trop petite pour lui, il courba le dos et sortit tant bien que mal de la maison. Il regarda à droite, puis à gauche pour s'assurer qu'il n'y avait personne dans les parages puis ils commencèrent leur route.
Bizarrement, Kaïka ne parlais pas, ce qui rendit Elz gêné, il se demandait pourquoi elle ne décrochait pas un mot mais ne voulant pas rompre le silence il ne dit rien.
Elz était aux aguets, toujours à regarder partout pour se souvenir du chemin. Au fur et à mesure qu'ils avançaient, les lieux devenait plus accueillant. Loin devant, Elz vit un petit groupe de personne, ils semblaient discuter entre eux, mais Elz ne discernait pas de quel espèce ils étaient, des Vampires ? Des Humains ? Il brisa le silence et demanda à la Chimère :
Sais-tu qui sont ses gens ? Elz désigna le groupe du menton puis reprit la parole. Nous sommes sortit de Cyclonia je présume. Mais où sommes nous maintenant ? les questions se bousculaient dans sa tête.